Demande d'une chambre plus grande [Talia/Ellia]

Le bureau est petit, une foule de vacancier s'y presse déjà. Problème d'accréditation apparemment. Après que la basse coure se soit égaillé en paillant, la tatris tourne vers nous un regard las. Deux regards las. Nous sommes pressés, tous les quatre, contre le mur après le passage de la foule, et le château a fait apparaitre dans mon dos un cercueil, et dans celui de ma coloc une paire d'aile rose et une auréole turquoise. D'un mauvais gout absolut. Les ombres des équidés ont elles été modifiées de sorte qu'ils apparaissent comme des ânes. Arrive alors une licorne à l'opposé de la pièce, qui rigole en montrant ses grandes dents, avant de s'éclipser dans un salut. Les dames Kalis se pincent les arrêtes du nez, avant de nous demander le but de notre visite. Je m'avance.
-Nous aimerions que le château nous crée une chambre plus grande, s'il vous plait.
"Avec service compris et petit déj' au lit."
"C'est pas compté dans le service, ça?"
"Pas sur. Faudrait pas mettre des miettes partout"

Je m'aprochai du comptoir pour repondre:
-Merci de votre conseil,nous allons tout de suite l'apliquer en esperant que le chateau nous aime bien. Au revoir et a bientot.
Je faisai demi tour en faisant signe a ma coloc de chambre de me suivre.

Que le château nous aimes bien? Mais c'était discriminant! Et s'il ne nous aimai pas, le château, hein? Nous serions condamnés à nous presser sur un espace de deux mètre carrés! Orfèvre ricane
"Tu montreras les dents et il n'osera pas refuser"
Parce qu'il se fiche de moi le bougre! Je lui enfonce mon poing dans l'épaule, il m'attrape les cheveux avec les lèvres et me tire dans le couloir alors que j'essaie de me dégager en lui tirant l'oreille.
Sur le murs animés, nous sommes escortés par une colonne de gardes à la mine patibulaire, vêtus de kilts et retenant une foule qui nous balance des pièces. Le chemin se fleuri sous nos pieds, et les véritables personne nous regardent pas passer en rigolant. Je réussis à me dégager, me dirige à grands pas vers une porte murale, et me mange les briques.
Le passage était une illusion, et quand on est censé traverser des murs immatériels pour changer de pièce, se genre de blague peut faire très mal.
Mon front a été coupé par une arête un peu plus saillante, et Orfèvre passe à coté de moi, triomphant, par la bonne porte.
"Sert toi de ton nez, grande!"

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